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TAMANRASSET DJANET EN 4X4

 

Ce circuit  permet de passer 3 semaines  dans un labyrinthe de tours de grès, de canyons, de gueltas et de dunes puis d’aller,  découvrir les merveilles que sont les gravures de Dider et l’oasis de Iherir, hâvre de fraîcheur où l’eau coule en permanence sous les lauriers-rose.

  

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Tourisme saharien en Algérie/Pole position pour Djanet et Tamanrasset

 

La nouvelle saison touristique internationale en Algérie, appelée cette fois-ci, " Sahara 2008 ", qui sera inaugurée en novembre, a été lancée en fanfare samedi dernier, par le ministre de l’Aménagement du Territoire de l’Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani.

Pour cette saison, le mot d’ordre est " le Sahara et ses randonnées ", avec deux destinations phares, Djanet et Tamanrasset. Pour le premier responsable du secteur, " le désert est un produit d’appel important et stratégique et constitue le must de la destination Algérie ".

L’an denier, le Sahara algérien a accueilli quelque 20.000 touristes étrangers, ce qui est un chiffre dérisoire, comparé aux cortèges de touristes étrangers qui visitent annuellement les sud marocain et tunisien. Les autorités algériennes sont certes, en train de promouvoir le tourisme saharien et le tourisme en général, compte tenu de l’importance de cette ressource négligée chez nous à cause de l’existence des hydrocarbures qui font vivre le pays. Pour cela, Rahmani a parlé du triptyque " produit, marché et transport ", qui font la réussite du tourisme ailleurs. C’est pourquoi, le directeur général de la compagnie aérienne Air-Algérie, et celui du tour opérateur " Point-Afrique " étaient présents à la cérémonie de lancement de la saison. Une convention de partenariat a été signée entre le ministère et les deux autres parties. Pour Rahmani, le produit touristique est représenté par le Sahara algérien qui " offre des opportunités avérées pour le tourisme ". A cet égard, il a appelé à l’amélioration de l’accueil, la valorisation et la modernisation des les lieux d’hébergement ". Ce sont ces deux paramètres qui influent sur le devenir du tourisme chez nous. Ils constituent le moteur. Ces deux conditions déterminent l’intérêt des touristes pour une destination. Rahmani a annoncé qu’un " projet de décret sera soumis au gouvernement pour revoir les modalités de classification des hôtels ", affirmant qu’il " est difficile aux établissements hôteliers de se conformer à l’actuel texte de loi ".

Le second paramètre, le marché est " représenté par Point-Afrique ", selon le ministre, pour qui " l’Algérie a commencé par ce tour opérateur français car 33% des touristes visitant l’Algérie viennent de ce pays proche de nous géographiquement ". Sur le troisième volet, le transport, un appel a été lancé à Air-Algérie " pour multiplier les liaison directes avec les villes européennes ". Son premier responsable s’est engagé dans ce sens. Il va falloir à présent réaliser cet engagement. Ainsi, il a annoncé que la compagnie nationale " soutient toutes les actions allant dans le sens de la promotion de la destination Algérie " et que " le début de vols réguliers Paris-Tamanrasset commenceront à compter de la mi-novembre ". Pour lui, " le client est au centre des préoccupations de sa compagnie ", estimant que " 2.850 employés de la direction commerciale d’Air Algérie bénéficieront d’une formation se rapportant au tourisme ". Le directeur général a rappelé que son entreprise a acheté 7 avions de 19 places avec les fonds de la compagnie, 4 de 70 places et 7 autres de 150 places avec les subventions de l’Etat. Pour le responsable du tour opérateur, sa " société dispose de neuf avions pour desservir l’Afrique " et elle compte " créer des postes d’emploi dans les régions enclavées du désert ".

Pour cette année, le lancement se fera à partir de Ghardaïa par un voyage inaugural, qui a été malheureusement reporté à février prochain pour les raisons qu’on sait. Début octobre, le président Bouteflika qui auditionnait le ministre en charge du secteur a insisté sur la qualité des services, une condition pour le décollage de ce créneau d’avenir. Il a été entendu alors que " la relance du tourisme en Algérie passe également par le redéploiement d’un plan qualité avec obligation de rattraper le retard et de ne pas se laisser distancer ".

Il a été entendu aussi que " la mise en œuvre du plan qualité repose sur une démarche fondée sur la mobilisation et le volontariat de l’ensemble de la chaîne des partenaires, l’écoute client et son intégration dans une logique d’amélioration continue et mesurable des prestations de tous les professionnels du tourisme ". Il faudra donc que ces professions de foi soient traduites dans les faits et gestes de tous les acteurs versés dans la promotion du tourisme.

Ce jour-là, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de " prendre en compte les besoins des nationaux en termes de vacances, de loisirs et de détente en valorisant les différentes destinations de l’Algérie, accorder la plus grande attention et le plus grand intérêt, à la ressource humaine, en lui garantissant une formation de qualité conforme aux standards internationaux, veiller à la préservation du foncier touristique en tant que ressource non renouvelable et instaurer des dispositifs de protection et de valorisation des zones touristiques, à cet effet, il est impératif de veiller à l’amélioration des facteurs de succès de l’investissement et opérer au meilleur choix des projets en veillant à des localisations qui préservent le patrimoine culturel et le capital naturel, s’assurer de la qualité et la nouveauté dans la réalisation des projets touristiques, particulièrement en ce qui concerne les aspects architecturaux favoriser constamment la qualité du tourisme algérien par la mobilisation des institutions et acteurs fédérés autour de cette démarche ".

Que ces orientations soient mises en œuvre et le tourisme algérien ne se portera que très bien au grand bénéfice de notre économie.

Abbes Benali — La depèche/mardi 28 octobre 2008.

MEHAREE DE TAMANRASSET A DJANET 22 jours

 

Nous vous proposons de vous organiser un voyage à dos de dromadaire pour y admirer les mille nuances des levers de soleil dans le vagues de sable, sentir la profondeur des nuits et dormir à la belle étoile. Cette méharée est sans doute la plus mythique que l'on puisse faire au Sahara Central. Elle est le rêve de tous ceux qui aiment le désert parce qu'elle relie deux massifs légendaires, Hoggar et Tassili N'Ajjer. Il faut considérer ce grand voyage comme une véritable aventure. Les étapes sont inégales (6 à 11 heures) car elles sont prévues en fonction des pâturages et des rares points d'eau.  Notre longue expérience et notre parfaite connaissance du Sahara sont la garantie d'un bon voyage.

Le trajet: Tamanrasset-Take Shireouel-Oued Tifereren-Tehenoudj-Italaken-Fisface-Temekkendout-Outjerard-Sersouf-Adjou-Ouersedjainet-Imbelel-Tin Tarabine-Majar-Tassiat-Tassirtoussi-Zerzerou-Ihetssan-Tenedness-Tir Nafara- Tidjiyet- Anemaghrou- Tikrarene- Amadid- Tafassest- Issadef- Ouamboulel- Tin Hadjene- Tasset- Ad Jintour- Tin Tehoun- Tabakat- Zaoutallaz- Tanar- Sersouf- Essendilene- Ilel- Tin Tafazaout- In Eloukou-Djanet

 

Tamanrasset_Djanet_Circuits  

 

Flore de l'Ahaggar

La flore et la faune dans le Sahara central étaient il n’y a pas si longtemps riches et diversifiées, comme en témoignent les nombreuses représentations d’animaux sauvages et l’héritage culturel médical des peuplades nomades de l’Ahaggar. Ceux qui ont visité la région récemment y ont aperçu des kao-kao, des antilopes et une grande variété d’oiseaux qui vivent dans les zones tempérées. 

 

Une longue désertification a éliminé ou transformé un grand nombre d’espèces végétales. certaines ont disparu laissant leur fossile, d’autres se sont adaptées.

Différentes armoises (taheregueli, aouhihat, zizeri, ...) takmazout ou akmazou, nombreuses espèces d’origine méditerranééne dans les plaines et basses montagnes, l’influence tropicale permet la présence d’arbres et arbustes comme les acacias, le calotropis et les balanites dans les dépressions périphériques, palmiers tamarix et drinn représentent la végétation type saharienne. La cohabitation d’origines différentes est maintenue grâce à la remarquable adaptation dévelopée par ces plantes depuis une haute antiquité géologique.

 

Tamanrasset_Hotel_Djanet_Hotel  

 

Adaptation - Endémisme

Des pins d’alep, des oliviers, des cyprès, des frênes couvrant les massifs de l’Ahaggar ? Depuis les périodes plus clémentes, une longue désertification a éliminé ou transformé un grand nombre d’espèces végétales. Seules sont arrivées jusqu’à nous, celles qui, grâce à des dispositifs spéciaux d’adaptations ont pu surmonter des conditions de vie très dures ; devenues endémiques. Tel une grande île entourée de grands espaces désertiques, l’Ahaggar est biographiquement isolé. Le taux d’espèces végétales endémique y est très élevé. Parmi celles-ci nous retrouvons par exemple, la lavande, la silène, le myrte, l’olivier de l’Ahaggar et le pistachier. L’effort d’adaptation développé par ces plantes au long des bouleversements climatiques, est tel que des espèces ont perdu leur fonction essentielle : la regénération cela en fait les derniers survivants : des relictes.

L’olivier et le pistachier sont des exemples de relictes de l’Ahaggar.

 

Flore_du_Hoggar  

 

Flore des gueltas

L’eau étant le facteur de toute vie au Sahara, les gueltas sont primordiales. une des principales originalités de l’Ahaggar. elles recèlent des relictes témoins vivants de flore et de faune autrefois beaucoup plus riche. Au bord de ces points d’eau, une flore particulière : mousses, lichens, menthe sauvage, roseaux, joncs tahli, chiendent, laurier rose poussent en abondance. Les eaux elles-mêmes recèlent algues et diverses plantes aquatiques.

 

Sahara_Reisen  

 

L’homme et la nature

La flore de l’Ahaggar participe à l’équilibre du milieu naturel fait d’inter-relations constantes entre divers éléments qui y vivent et se développent. L’homme puise dans les plantes les ressources nécessaires à la vie. La flore est essentielle pour la faune domestique ou sauvage. les pâturages lui permettent de se développer tels Afezzou, Ibidibi, Tanakfaït, Touloult, Absegh, Adrilal, et Tamadjihi appréciés des chameaux. Les gazelles affectionnent les pâturages d’Alemmoz, acacia et coloquinte. Les fruits de ce dernier leur permettent de rester 3 mois sans boire. Il existe des plantes salées, propres à l’Ahaggar excellent complément aux meilleurs pâturages telles que Aramas [ou] Issin.

Beaucoup d’espèces [sont] utilisées en médecine traditionnelle. Le Takmazout y occupe une place importante ; les Touaregs disent qu’il contient 40 voire 70 remèdes (fièvre paludéénne, crises de foie, diarrhées, problème intestinal, coliques, diabète, etc...). Le chih soigne les problèmes gastriques, intestinaux et le foie. Aghelachem soigne les grippes et les bronchites. Le Calotropis et le tamarix soignent la gale des chameaux.

Aux côtés de ces plantes bienfaitrices existent aussi des espèces toxiques. L’ Afelahlah, poison redoutable célèbre, utilisé par les Touaregs pour arrêter la colonne Flatters en 1880. L’homme a su tirer partie des plantes spontanées pour de multiples usages.

La Torha sert à la confection des piquets de tentes. Le Tachkat pour la construction des Zribas, le tannage des peaux. Le Tassa comme savon.

L’utilisation de la flore spontanée dans l’alimentation locale est d’importance relative, surtout utilisée en condiments ou arômates.

TATTAYT : fenouil sauvage

Famille Ombellifères

Fils du soleil, familier des régions naturelles Serkout, Tafedest et des contreforts de l’Atakor ; le fenouil souvage, aux cours des siècles s’est échappé vers le sud au Sahara central. On le rencontre au bords des chemins et près des villages, des campements de nomades et sur les rives des oueds.

Grande ombellifères élégante et vivace au larges feuilles découpées en molles et minces lanières et aux petites fleurs jaunes groupées, le fenouil comprend plusieurs variétés sauvages aux fruits plus ou moins doux poivrés ou amères. Connu sous le nom Tamahak de tattayt par les nomades sahariens, il est utilisé en médecine traditionnelle pour soigner plusieurs maladies. Le parfum aromatique et la saveur piquante de la plante sont dus a une essence riche en Anéthole, substance stimulante et digestive, présente surtout dans les semences. On l’utilise comme aromate et les traditions orales le mentionnent comme remède dans l’Ahaggar. Constitué d’huile essentielle, sels minéraux, vitamines A, B, C, aux propriétés : antispasmodique apéritif, digestif, diurétique, emménagogue, expectorant, galactagogue tonique, vermifuge, vulnéraire, et autres usages internes, externes, cosmétique, et vétérinaires. On l’utilise aussi pour parfumer la taguella (galette touareg cuite sous le sable).

Source: Fred et Faiza.

 

Flore_Faune_du_Hoggar_Djanet  

 

 

 

FETE DE TAMANRASSET

 

 

   
Tafsit_Tamanrasset  

DJANET

 

Djanet est située au pied du plateau du Tassili N'Ajjer, à une altitude de 1 050 m. Elle est traversée par l'oued Idjeriou (signifiant la mer en touareg) qui permet d'alimenter la palmeraie. Elle est un axe important de communication de liaison avec Ghât en Libye voisine. Djanet est la principale ville du sud est de l'Algérie dans la wilaya d'Illizi située à 2 300 km d'Alger au milieu du Sahara non loin de la frontiére avec la Libye. L'oasis à une population de 15 000 habitants.

 

 

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