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Tourisme: Préparation de la saison touristique à Adrar et Timimoun

 

Les préparatifs sont entamés pour le lancement de la saison touristique dans les régions d’Adrar et de Timimoun, coïncidant cette année avec le coup d’envoi du festival de la musique Ahellil prévu du 26 au 31 décembre prochain, apprend-on jeudi de la direction du tourisme d'Adrar.

Adrar et Timimoun, destinations très prisées durant cette période de l’année par les touristes nationaux et étrangers, au regard de leurs immenses potentialités naturelles et touristiques et de l’hospitalité légendaire de leurs habitants, font l’objet d’une attention particulière et de travaux d’aménagement et d’embellissement dans le but d’un accueil adéquat des flux de touristes attendus pour la saison.

Des milliers de touristes nationaux et étrangers ont émis le vœu de séjourner dans ces deux régions auprès des différentes agences de voyages et de tourisme de la wilaya, plus particulièrement à Timimoun, a-t-on ajouté.

En matière d’accueil, une dizaine de projets notamment des gîtes, deux auberges de jeunes ainsi que plusieurs habitations traditionnelles qui ont fait l’objet de travaux de réhabilitation et de réaménagement, seront cette saison mis à la disposition des touristes, en plus des autres grandes unités hôtelières de la région, souligne t-on à la direction de wilaya du tourisme.

Publié le: 01/11/09 /Jouranux.ma

Inauguration de la nouvelle centrale électrique de Tamanrasset

 

Energie : M.Chakib Khelil inaugure la centrale électrique diesel de Tamanrasset.

14-01-2010

La centrale électrique "Diesel 5X8 MW" de Tamanrasset a été inaugurée jeudi par le ministre de l’Energie et des mines, M. Chakib Khelil, actuellement en visite de travail dans la wilaya. Le projet, initié dans le cadre de la restructuration du réseau électrique de Tamanrasset, pour un coût de 2,7 milliards de DA, vise à répondre à la demande croissante en énergie des habitants de la wilaya. Les responsables du secteur ont présenté au ministre un exposé dans lequel il font état d'un taux d’électrification estimé, fin 2009, à 97% et des prévisions de 98% pour 2010. Ils font état, en matière d'électrification rurale, de l'alimentation en énergie solaire de quelque 550 foyers dans huit villages (Tiganouine, Tahaouhaout, Illamane, Idikel, Tesnou, In Azzarou, Abdinizi et Mertoutek). Par ailleurs, le ministre a inspecté le projet de réalisation d'une station GPL à Tafsit (Tamanrasset), initié dans le cadre de la convention avec 10 wilayas du Sud, et dont les travaux ont démarré en août 2008 pour un délai de 18 mois. Ce projet (Tam1 à Tihegouine et Tam2 à Tafsit) est destiné à l'alimentation de 14.000 foyers, a-t-on indiqué lors de cette visite, en précisant qu'avec le raccordement de la localité de In Salah, l’alimentation en gaz atteint un taux de pénétration de 12% à travers la wilaya. Le projet de réalisation des deux stations d’alimentation de Tamanrasset en gaz, dont la mise en service effective est fixée à décembre 2010, a été confié à l’entreprise iranienne DIDAS.

Plusieurs autres points sont inscrits au programme des visites du ministre de l'Energie et des mines, dont une inhérente à la mise en service du centre d'électrification rural de Tifouguine (18 km de Tamanrasset) et l'autre concerne l'inauguration du siège de la direction générale de l'Entreprise Nationale de l'Or (ENOR).

APS

Sur les pas des Touaregs aux Estivales

 

L'Office municipal des loisirs et de la culture (OMLC) organise, samedi 29, la deuxième édition des Estivales qui aura pour thème « Sur les pas des Touaregs ». Cette journée sera scindée en deux temps et deux lieux différents. Le matin, à partir de 10 h 30, le Grand défilé des mômes. Depuis l'Espace des Loriots jusqu'à la résidence l'Orée-de-Golène en passant par le centre bourg, défilé de mômes costumés et maquillés, accompagnés d'une fanfare et d'artistes de rue, jongleurs et échassiers. Rendez-vous à partir de 9 h 30 à l'Espace des Loriots. Défilé de 10 h 30 à 11 h 30, suivi à 12 h, à l'Espace de la Treille, d'un vin d'honneur offert par la municipalité.

L'après-midi, dès 14 h au Quatrain, exposition-vente sous les tentes Touaregs. Divers objets de décoration seront proposés : encadrement, cartonnage, toiles, peinture sur soie, ardoises etc. Démonstrations de cartonnage, encadrement, peinture sur soie, scrapbooking. Animation autour d'un atelier « Création d'un carnet de voyage enfants et adultes » avec élaboration d'un carnet de voyage personnel, organisé par Arts et loisirs goulainais, l'Atelier du marais et Créa'Tendances. Inscriptions : Line Favreau au 02 40 06 05 29. Les peintres de l'Atelier du marais invitent tous les peintres amateurs à venir échanger et peindre avec eux.

Tout au long de l'après-midi, promenades à dos de chameau, salon de tatouage au henné, atelier de maquillage, jeux en bois, lectures à voix haute et ce gratuitement. Participation de l'école de musique Sol en vigne, djembé, chorale avec le Choeur de Goulaine et goûter avec animations pour enfants. À 20 h 30, couscous et spectacle de danseuses orientales.

mercredi 26 mai 2010/Ouest France

Fête à Tazrouk, Ziara de Moulay Abdellah

Chaque année, le prémier week-end du mois d'août à Tazrouk,  la plus haute commune d'Algérie (1942 métres), se déroule une grande fête touareg: La Ziarra de Moulay Abdellah. C'est alors l'occasion d'un festival de couleurs, de chants et de danse, de prières et de rencontres,  courses de chameaux et palabres sous les acacias, défilé permanent  de touaregs dans leurs plus beaux costumes. Durant ce festival vous assisterez aux  fiançailles et mariages qui ont lieu en même temps.

 

Tazrouk_Ziara  


 

 

LE CLIMAT DU SAHARA

 

Le climat du Sahara, chaud, ensoleillé et aride, est caractéristique de celui d'un désert chaud, situé de part et d'autre d'un tropique.
Les températures diurnes sont très élevées, pouvant dépasser 50°C, et l'amplitude thermique entre le jour et la nuit est souvent supérieure à 35 ou 40°C.

Les précipitations sont très rares et irrégulières; la plupart des régions reçoivent en moyenne moins de 130mm de pluie par an, et certaines, comme le Tanezrouft ou le désert Libyque, restent plusieurs années sans pluie. Les pluies peuvent survenir sous la forme d'averses très brutales, et l'eau ruisselle dans les oueds. En Égypte, la haute vallée du Nil ne reçoit que quelques jours de pluie par an. Les précipitations augmentent dans les massifs montagneux du Hoggar et du Tibesti, et en marge du désert, surtout sous la forme d'averses estivales.

Des vents brûlants, comme le sirocco, ou plus frais, comme l'harmattan, modèlent et modifient le relief.

A Tamanrasset, les températures d'hiver sont voisines de celles du reste du Sahara alors que les maxima d'été sont inférieurs (35°). En hiver, malgré les nuits glaciales, les journées sont douces. Dans l'Assekrem, les gelées nocturnes sont fréquentes en hiver et il arrive même qu'il neige. Dès que l' eau apparaît dans ce paysage minéral, la vie animale et végétale se développent et on peut trouver des sites verdoyants à n'importe quelle époque de l'année.

Dans le Tassili N'Ajjer et Tadrart : de novembre à février, la température s'élève à 20-30 °C dans la journée, mais les nuits sont fraîches (5 à 10 °C), sinon froides (- 5 °C). En octobre et en mars, il fait un peu plus chaud, jusqu'à 35 °C le jour et 8-10° la nuit. Avril et mai sont plus chauds (25 à 40 °C la journée et 15 à 20°C la nuit).

 

Réf: Portail du Sahara

 

FESTIVITES D'ABALESSA DU PATRIMOINE IMMATERIEL, le destin d'un mythe

 

De défilés en parades traditionnelles, les habitants de Tamanrasset sont à la fête depuis plusieurs jours. Et la fête se prolonge plus encore puisque, en parallèle aux festivités d’Abalessa, s’enchaînent celles du festival dédié à la réhabilitation du tindi, organisé par l’association Issekta en partenariat avec la Maison de la culture. Autre événement très attendu, l’Assihar, cette manifestation commerciale mais tout autant culturelle, puisqu’elle réunit un bon nombre de troupes folkloriques de pays voisins, tels que le Mali et le Niger, ouvrira ses portes aujourd’hui.
De Tamanrasset, Samira Hadj Amar Véritable carrefour de spectacles et des arts traditionnels, le cœur de Tamanrasset bat aux mêmes rythmes des sons engendrés par l’Ahlelil du Gourara et celui des voix féminines de l’Imzad. Au-delà des conflits de leadership qui semblent s’installer autour du monopole de la gestion de ce patrimoine universel, l’esprit demeure aux réjouissances ! Au deuxième jour des festivités d’Abalessa, le programme s’allonge et se prolonge en un périple ancestral. Première halte. Visite des campements traditionnels. Au pied des montagnes de l’Ahaggar, une belle perspective s’ouvre vers un horizon de traditions et de rituels. Une suite de kheïmas installées les unes à côté des autres entourent le centre des courses fabuleuses des méharistes. Ce sont toutes des représentations d’associations culturelles de la région. Un réel plaisir que d’admirer ces danses folkloriques accompagnées des rythmes saccadés du Tindi. Aux premières heures de cette journée très ensoleillée, la lumière scintille de plus beau sur les robes et bijoux traditionnels des femmes du désert parées de leurs plus beaux atours. Les belles aux yeux de gazelle s’affairent à offrir aux visiteurs un miroir de leur quotidien. De l’alimentaire aux douces mélodies en passant par l’artisanat, les touaregs racontent et livrent quelques secrets de leurs mystères aux plus sceptiques. Un thé dans la plus pure des traditions est offert à chaque arrêt. Quelques mots échangés dévoilent certains problèmes rencontrés par des associations, notamment celles de l’Imzad. Une question de financement par l’Unesco qui tarde à venir ou qui serait mal réparti. Qu’a cela ne tienne, les détenteurs de l’Imzad affichent bonne figure en attendant des jours meilleurs mais refusent d’adhérer au concept de l’école fondée par l’association «Sauver l’Imzad». Pour ses représentantes comme Chenna, la plus âgée des chanteuses, qui a refusé d’intégrer l’école de l’Imzad fondée en 2004, cet art ancestral ne s’apprend pas de cette manière. Cette musique dictée par les vents du désert ne peut se puiser entre les quatre murs d’une salle de musique, nous diton. Au royaume du silence, les visiteurs reprennent la route en direction du tombeau de la reine Tin Hinan, mère fondatrice du peuple touareg. AAbalessa, ancienne capitale de Tamanrasset, les invités remontent le temps jusqu’au IVe siècle. Pour les guider, Farid Ighil Ahriz, directeur de l’Office national de l’Ahaggar (OPNA). Au pied de la tombe, près de Silat, un petit musée s’est improvisé. «Plus tard, un modèle de l’expo Sahara réalisée en novembre dernier sera érigé ici», nous confie le directeur de l’OPNA. Des maquettes et autres répliques, découvertes dans la chambre de Tin Hinan, seront reproduites. Farid Ighil Ahriz nous annonce d’ailleurs que dans moins d’une année, un musée national sera édifié à Tamanrasset. Un musée qui regrouperait l’essentiel des découvertes de la région et qui permettrait enfin de limiter les pillages fréquents causés par les touristes étrangers. On rappellera que les ossements de Tin Hinan, découverts en 1925, sont entreposés au musée du Bardo à Alger. Le retour aux festivités se fait à Abalessa. La plateforme est bondée de monde. Toute la ville est là. Les habitants accompagnent les chanteurs et les danseurs dans leurs moindres mouvements. La musique est partout. Le temps semble figé. La fraîcheur de cette soirée n’entame en rien l’osmose parfaite qui s’est créée aux premiers refrains des poètes de l’Ahlelil. Silence solennel, pour les loueurs de proses spirituels. Un silence qui se prolonge, lorsque Chtima Bouzad avec sa petite troupe font leur entrée. Tous l’attendaient ! Sans surprise, Chtima fascine dès les premières notes. Près d’elle, son mari entonne des poésies en targui. Même si la langue nous est inconnue, nous nous laissons inéluctablement emporter par la magie de ces instants précieux. La soirée s’achève et chacun repart serein, la tête plein les étoiles !


S. H. A/Le Soir d'Algérie

Salon international du tourisme Oran, Algérie

 

Salon international du tourisme, des voyages et des transports à oran

"Asseoir les opportunités de partenariat"

 Le coup d’envoi de la deuxième édition du Salon international du tourisme, des voyages et des transports (Siaha) a été donné, hier, au Palais des expositions à Oran par le directeur général au ministère de l’Environnement, du Tourisme et de l’Aménagement du territoire. Plus de soixante exposants nationaux et étrangers en provenance de Chine, d’Espagne, de France, du Maroc, de Tunisie et de Malte participent à cette manifestation qui intervient dans le cadre des échanges d’expériences et des opportunités de partenariat entre l’Algérie et les autres pays.
La forte présence des opérateurs économiques algériens est enregistrée à ce salon qui prendra fin le 28 mai prochain. Les opérateurs chinois représentés dans une agence sino-algérienne sont en Algérie pour renforcer la coopération en matière de prospection mais aussi pour cibler le marché touristique algérien.
Pour la première fois, les guides officiels algériens prennent une part active à l’occasion de ce rendez-vous entre professionnels. On notera également la présence de l’agence de l’Office national du tourisme (ONT), organe de l’État, qui promeut les formations techniques au profit des jeunes universitaires. Selon Yassa Abdenacer, une vingtaine d’étudiants suivent une formation de haut niveau alors que des sessions de perfectionnement sont dispensées au bénéfice des cadres de gestion.
Le 2e Siaha se projette aussi dans une nouvelle dynamique touristique nationale et de masse. "Il est indispensable pour l’ensemble des opérateurs hôteliers de s’ouvrir sur le tourisme populaire en multipliant et en stimulant les formules de package, notamment en saison basse", a affirmé Hamadadou Mokhtar dans un point de presse en marge du 2e Siaha.
Le représentant du ministère du Tourisme mettra en lumière les différentes facettes du tourisme national qui doit contribuer à "asseoir les opportunités de partenariat". Il évoquera, dans ce contexte, le schéma directeur national du tourisme lancé en 2008. Il a annoncé que plus de 17 000 touristes étrangers ont séjourné en Algérie entre 2008 et 2009. "Un chiffre qui ira crescendo grâce à la mise en œuvre de la stratégie nationale de tourisme à l’horizon 2030", a indiqué en substance le directeur général du ministère du Tourisme.
Les projets des structures hôtelières concernent la réalisation de 430 établissements hôteliers d’une capacité d’accueil de 44 000 lits ainsi que le développement de 44 villages balnéaires. Placé sous le signe de "Je préfère l’Algérie", le 2e Siaha se veut un espace d’échanges entre les tours opérateurs étrangers et nationaux du secteur. Astra Communication, organisatrice du salon, ambitionne de porter l’étendard du tourisme bien haut, compte tenu du florilège de participants dont les professionnels du tourisme, des voyages et des transports, les offices du tourisme nationaux et internationaux, les hôtels, les restaurants, les stations balnéaires, les centres de thalassothérapie, les instituts et écoles de formation en tourisme.

Par : K. REGUIEG-YSSAAD.

 

(Mardi 01 Octobre 2002). LIBERTE.