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Culture: Actucult

 

RENCONTRES LITTÉRAIRES

   - «Une autre lecture de Camus» est l’intitulé de la conférence qui sera donnée par le père François Chavanes, ce lundi à L’île lettrée, au 7, rue Ahmed- Zabana, à partir de 14h30. Mardi, «Réflexion sur le tourisme», débat animé par Rachid Abdiche (agence de voyages Nouvelles terres) à partir de 14h.

CONFÉRENCE
- «Halte au gâchis», par Omar Aklouf, professeur titulaire à HEC de Montréal, jeudi 4 février, à 15h, au CCF.
CINEMA

- J’ai vu tuer Ben Barka, film de Serge Le Peron, sera projeté le mercredi 3 février, au CCF d’Alger, à 15h.
EXPOSITION

- «Dos à la mer», une exposition de photographies par Mathieu Grégoire, au CCF d’Alger, du 4 au 28 février.

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METEO DE DJANET ET TAMANRASSET

Météo de l'Algérie

   
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Sites de Tourisme dans le Sahara algérien

Le Hoggar

Grand comme la France, le massif du Hoggar (ou Ahaggar) a émergé du socle saharien suite aux violentes éruptions volcaniques du tertiaire et du quaternaire.

Occupant le centre du Hoggar, le massif de l'Atakor culmine à presque 3000 m d'altitude avec le Tahat. Il se prolonge au nord par le massif de la Téfédest, dont la célèbre Garet El Djenoun culmine à 2327 m; cet énorme ensemble granitique abrite de très beaux sites rupestres (principalement autour de Mertoutek). A des époques reculées, d'immenses fleuves partaient de ce château d'eau pour arroser le Sahara. Il reste un lieu de vie privilégié car les eaux des pluies y sont recueillies par les rochers et dans les oueds sablonneux : l'Oued Tamanrasset va se perdre dans les sables du Tanezrouft, l'Oued Tin Tarabin rejoind vers l'Est l'oued Tafassaset pour déboucher au lac Tchad.

Le Hoggar présente un paysage chaotique composé de pics, de tours, de dômes, d'aiguilles, de pyramides, d'orgues basaltiques, de coulées de lave figées dans leur mouvement, … dont les couleurs vont du jaune flamboyant au violet noir. Partout de grandes vallées profondes entre de hautes murailles abruptes.

Autour de ce noyau central, on trouve un ensemble de plateaux de grès : les tassilis, où sables et roches s'entremêlent pour former des paysages envoûtants : l'Immidir et l'Ahnet au nord ouest, Tin Missao, Tin Rerhoh et tassili du Hoggar au sud et enfin le plus connu et le plus grand le Tassili N'Ajjer au nord-est.

Au nord-est du Hoggar, la pleine de l'Amadror est une immense cuvette au fond de laquelle se sont déposées d'énormes quantités de sel qui constituent la principale richesse des Touaregs.

 

Atakor

Situé à 80 km de Tamanrasset, l'Atakor est le cœur du Hoggar. Massif volcanique, il culmine au Mont Tahat (2918m). Ses paysages sont principalement rocheux et constitués par des pics, des dômes et des aiguilles volcaniques qui donnent au relief un aspect très sauvage : pic Ilaman (2740 m), plateau de l'Assekrem (2730 m) où se trouve l'ermitage du Père de Foucauld, aiguilles de Saouinan, Tidjmayene, Tezoulaig, Iharen et Adouada.

  

Le Tassili N'Ajjer

Situé au nord-est de l'Atakor, le tassili des Ajjers (plateau des rivières, en tamahaq) est un plateau de grès de 350.000 km2 qui émerge des sables entre Algérie en Libye; sahauteur moyenne est de 600 m.

Autour et à l'intérieur du plateau, c'est une succession de falaises abruptes, de gueltas creusées dans les grès, de canyons étroits et profonds alternés de vastes cirques et de regs sombres, de " forêts de pierre " (les irrekanes des Touaregs). Les sables accumulés aux pieds des colonnes et des arches introduisent douceur et sensualité dans ces immensités silencieuses.

Une " flore relique " d'origine méditerranéenne y subsiste : lauriers-roses de la Guelta d'Essendilène, cyprès de Tamrit, …

Le tassili N'Ajjer a été rendu célèbre par Henri Lhote dans les 50's qui y répertoria des milliers de peintures et gravures rupestres. Le temple de la peinture rupestre est sans conteste le plateau de Jabbaren, un site pas particulièrement beau, aride et rocailleux, mais qui recèle près de 5000 peintures (au départ de Djanet, 20 km jusqu'au pied du plateau, puis 15 km d'ascension pénible).

  

Tassilis du Hoggar

Au sud-est de Tamanrasset, le grand oued de la Tin Tarrabin débouche sur les tassilis du Hoggar. Constitués de plusieurs massifs bien individualisés (El Ghossor, In-Akacheker, In-Tehak, Tahaggart, Taguelmem't Sameden, Ti-Hettan, Tilanfaza, Youf-N'Aghlal, Youf-Ahaket), ils s'étirent sur environ 250 km et plongent au sud-ouest sous les sables de l'oued Tagrera. La barrière orientale est tranchée d'oueds venant du massif de l'Atakor ; plus fragmentée à l'ouest, elle est inexorablement envahie par le sable. Lieux d'aridité extrême, les tassilis du Hoggar ont été désertés par les nomades dans les années 70. La randonnée ne peut s'y faire qu'avec l'assistance d'un véhicule (eau et bagages).

 

Le Tassili n'Immidir 

Au nord du Hoggar, le Tassili n'Immidir - moins fréquenté que le Tassili n'Ajjer, auquel il ressemble à s'y méprendre - est une barrière de grès entaillée par des gorges (comme celles d'Arak qu'emprunte la route transsaharienne). Une altitude plus élevée lui assure des pluies plus régulières, entretenant une flore très variée, et de nombreuses gueltas. On y trouve des peintures rupestres.

  

Entre Immidir et Ahnet, l'erg Mehedjebat et le Tassili de Tin Meskis sont un condensé de paysages sahariens : dunes très hautes aux couleurs superbes, peintures rupestres et petits canyons.

 

Le Tassili Tin Missao 

A 300 km au sud-ouest de Tam, le Tassili Tin Missao, isolé et assailli par les sables, est connu pour ses peintures représentant des chars garamantes.

 

Le Tassili Tin Rehro 

A 400 km au sud de Tamanrasset, à la verticale de la jonction des frontières Alégrie-Mali-Niger, le Tassili Tin Rehro - qu'on dit éloigné, difficile d’accès ou trop isolé - est une belle « alternative» lorsqu'on cherche la tranquillité. Au sud-est du Tin Rehro, se trouvent les trois petits tassilis d'In Rechlan, An Fidj et Zouzane.

La Tadrart

Ce plateau de 300 km de long, situé au sud-est du Tassili N'Ajjer, porte deux noms pour préciser que l'Akakus se trouve en Libye et la Tadrart en Algérie (Tadrat signifie la " montagne " en tamahaq).

La Tadrart est un véritable labyrinthe auquel l'érosion a donnée de somptueuses formes. Ces reliefs érodées sont envahis et enrobés par les coulées des dunes des splendides ergs de Ouan kassa et Tin Merzouga, aux couleurs variant du rouge au jaune en passant par le blanc.

La région du Tadrart Akakus est inscrite par l'Unesco au Patrimoine Mondial, reconnaissance de la richesse exceptionnelle de ses gravures et peintures rupestres.
A l'est, l'Akakus se présente comme une épaisse dalle de grès, relevée sur son flanc ouest, où elle domine la vallée de Ghat, et qui s'affaisse en pente douce vers l'est.

 

Le Grand Erg Occidental

 

Le Grand Erg Occidental est une immense mer de sable en forme de croissant de 80 000 km² limitée au sud et sud-est par l'immense haut plateau du Tademaït, à l'ouest par l'erg er-Raoui et au nord-ouest par l'imposante chaîne montagneuse de l'Atlas. Le contraste y est étrange entre les dunes ocres et les dépressions de sable gris qu'elles enserrent.

Cette barrière apparemment infranchissable a toujours été sillonnée par les caravanes qui font la liaison entre les oasis disséminées dans les vagues de sable.

Les treks se font généralement vers le nord au départ de Timimoun où ils traversent les hautes dunes de sable en faisant étapes dans les oasis mythiques de la région du Gourara. Au delà du Gourara, certains treks s'immergent dans les régions du Tinerkouk et du Taghouzi.

Plus au sud, au départ d'Adrar, des treks vous emmènent dans l'immensité dunaire de l'erg Chech et remontent vers le nord jusqu'à Béchar via Béni-Abbes (ermitage du Père de Foucauld) et Taghit, un site absolument spectaculaire entouré d'un immense anneau de dunes rose orangé et planté de dattiers au bord de l'eau.

 

Timimoun et le Gourara

Le demi-million de palmiers que comptent la région du Gourara abritent les jardins où l'on cultive des céréales (blé, orge, sorgho, mekrout) et des légumes variés (salades, oignons, fèves, tomates…). Les jardins sont irrigués par les "séguias" (canaux) où court une eau bruissante. Comme la plupart des oasis du Gourara, Timimoun est située sur le rebord du plateau, dominant la "sebkhra", ancien cours d'un fleuve fossile; une arène rouge surgit d'entre les dunes ocre-jaune et roses, on l'on peut admirer, à l'ombre d'un bosquet, la forteresse du ksar et ses troncs de bois pétrifés.

 

Le Grand Erg Oriental

Le Grand Erg Oriental (190.000 km2), deux fois plus grand que le Grand Erg Occidental, est occupé à plus des deux tiers par une immense mer de sable. Il se trouve à l'est de l'Erg Occidental dont il est séparé par un haut plateau pierreux; il est délimité au nord-est par les monts des Ksour en Tunisie, au sud par le haut plateau du Tademaït et au sud-est par la hamada de Tinrhert. Cette partie du désert saharien est caractérisée par d'abondantes dunes de sable et des conditions climatiques extrêmement sévères. La hauteur des dunes augmente sur les pourtours et à la lisière avec la hamada Tinrhert. Les rares traces de végétation se concentrent dans de petites oasis situées au périmètre du désert; parmi les plus grandes, on trouve au nord celle de El Oued

 

Le Tanezrouft

Le Tanezrouft (150.000 km2), « pays de la peur et de la soif », est une région désertique, totalement inhabitée, du Sud Algérien. En 1935, elle est encore un blanc sur la carte, quand Théodore se lance à son assaut. Une partie de son immense territoire est occupée par un grand bassin lacustre qui appartenait au réseau hydrographique qui sillonnait le Sahara il y a environ 10.000 ans. L'immense haut plateau, délimité au nord-ouest par l'erg Chech en territoire algérien, au sud-ouest par le désert de El Khnachich au Mali et à l'est par le massif du Hoggar, est recouvert d'un désert pierreux, le reg, formé de blocs et de cailloutis rocheux. Très peu de treks sont organisés dans cette région.

 

L'erg Chech 

L'erg Chech (120.000 km2) est limité au sud par le haut plateau du Tanezrouft et à l'ouest par le massif du Yetti Eglab qui le sépare de l'erg Iguidi; il est séparé du Grand Erg Occidental au nord par un large bandeau de sable et par les collines de l'Ougarta, et de l'Erg oriental au nord-est par le haut plateau du Tademaït.

 

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LE PARC NATIONAL DE L'AHAGGAR

Le parc national de l’Ahaggar se situe à l'extrême Sud de l’Algérie. Il est avec ses 4 500 000 ha le parc national le plus vaste d'Algérie. D'une richesse archéologique et historique inestimable, il abrite des sites archéologiques datant de 600 000 à 1 million d'années.

 

 

Challenge Bibendum 2010 : les véhicules écolos de Peugeot

 

   
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Publié dans Ecologie> Labels verts constructeurs par Sérvine Alibeu Le 28 Mai 2010

 

 

Un événement écolo va bientôt démarrer : je veux parler du Challenge Bibendum qui se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) du 30 mai au 3 juin 2010.

Le constructeur français Peugeot sera au rendez-vous avec plusieurs véhicules recevant des technologies environnementales. Au programme : motorisation électrique et biocarburant.

Voici ces véhicules en question :

= le Concept 100% éléctrique BB1 qui participera aux rallyes de "voitures de tourisme" et de "voitures urbaines" lors de la 1ère journée du Challenge Bibendum 2010

= un prototype de la 207 Passion roulant au biodiesel B30 (30% de biodiesel produit à partir du soja et 70% obtenu à partir du diesel dit métropolitain) : il participera aussi aux rallyes de "voitures de tourisme" et de "voitures urbaines". Il est équipé d'un moteur HDi 1.4 de 70 ch avec système d’injection directe common rail. Ce véhicule est le fruit du Projet Biodiesel Brasil, mené en collaboration avec l’Université de São Paulo

= le pick-up Hoggar doté d’un moteur 1.6 l flex-fuel de 113 ch (version Escapade). 10 exemplaires prendront part à l'épreuve eco-driving du Challenge Bibendum 2010. Elle aura lieu sur un parcours de près de 300 km entre la Ville de Rio de Janeiro et les villes voisines de Petrópolis et Teresópolis. L'éco-conduite sera ainsi sous les feux des projecteurs. Le Peugeot Hoggar est commercialisé au Brésil depuis le 15 mai 2010.

QUELQUES OUVRAGES SUR LE SAHARA

   
Sahara_Sejours

[Étude] Histoire du Sahara et des Sahariens

05/08/08 par : Pierre-Emmanuel Boumendil

Ibis press continue la publication de synthèses sur le Sahara dans la collection « Sahara et Sahel ». Après Milieux et paysages du sahara, d’Alain Morel, voici un ouvrage sur l’histoire saharienne, de Bernard Nantet. Écrivain et archéologue, Bernard Nantet est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Afrique, dont L’invention du désert : archéologie au Sahara (Payot, 1998), ainsi qu’un essai sur les juifs d’Ethiopie, les Falashas, également chez Payot.
Avec cette Histoire du Sahara et des Sahariens, nous parcourons les siècles, depuis la préhistoire jusqu’à la fin des grands empires africains : Ghana, Mali, Songhaï, Kanem L’ouvrage doit beaucoup aux nombreuses recherches historiques entreprises notamment depuis la fin des années 60 et l’essor de l’histoire africaine à l’université. Les chapitres consacrés à la Préhistoire et à l’Antiquité sont assez importants : c’est un parti-pris intéressant mais on peut regretter des chapitres plus courts sur les empires médiévaux d’Afrique de l’Ouest. Une bibliographie vient d’ailleurs compléter l’ouvrage, pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin.
Cette Histoire du Sahara et des Sahariens est néanmoins un bon « matériau de base », illustré de photos et de cartes.
Histoire du Sahara et des Sahariens : des origines à la fin des grands empires africains, par Bernard Nantet, Ibis Press, 2008. 20 euros.

   
Djanet_Vacances

A lire autant qu'à regarder, Un "beau livre" et en même temps un récit de voyage, qui parle un peu du Sahara géologique mais surtout d'un Sahara habité, ce que montrent également ses photos. C'est donc surtout un livre sur les Touaregs.
L'itinéraire de Frison-Roche, suivi autant que faire se peut, sert surtout de PRétexte à cette pérégrination pleine de réflexions.
Très intéressant et aussi instructif à lire que beau à feuilleter

   
 

 

Djanet_Reisen  

Résumé de "Passion Sahara"

Alors que l'occident a déjà découvert depuis fort longtemps l'Asie et l'Amérique, le plus grand désert du monde pourtant si proche de l'Europe reste " terra incognita " jusqu'au début du 19è siècle... A partir des années 1800, les portes du Sahara s'ouvrent enfin. En 1850, les connaissances du Sahara sont si faibles que l'explorateur, Heinrich Barth emmène dans ses bagages une des seules références scientifiques de son époque, un ouvrage écrit par Hérodote, géographe de l'Antiquité. En moins de cent ans, les explorateurs ...